Interview auteur avec Charlène Gros-Piron
1.
Présentez-vous en une phrase maximum
Je m’appelle Charlène Gros-Piron,
j’ai 22 ans, je suis actuellement en Master en Education Spéciale et à mes
heures perdues, j’écris des romans du style fantastique et dernièrement de
la romance contemporaine.
2.
Qu’est-ce qui vous a poussé à écrire ?
Une imagination débordante, une
histoire qui a commencé à prendre forme dans mon crâne, des peurs que je
pouvais désormais affronter à travers cette histoire… les explications sont
nombreuses. La plume m’a titillée de bien des manières !
3.
Êtes-vous fidèle à un genre en particulier ou
préférez-vous vous éparpiller ?
Mon genre de prédilection est le
fantastique. Il m’arrive de dériver selon les projets que j’ai en tête, mais je
finis toujours par y revenir. Les autres genres reviennent plutôt à des défis,
pour moi… comme la romance que je suis en train de terminer. Je trouve ça très
difficile de ne pas inclure de surnaturel dans une de mes histoires !
4.
Quels sont les titres de vos romans ?
Pouvez-vous les résumer rapidement ?
Alors il y a Le Masque du Silence (Livres 1 et 2), qui parle d’une jeune femme,
Hélène, issue d’une famille Maudite depuis plusieurs générations. Notre héroïne,
non contente d’avoir un chat garde du corps qui parle, va hériter de la magie, et devoir assumer de
nombreuses charges alors qu’elle ne les avait jamais désirées, au contraire de
sa cousine qui va décider de rééquilibrer la balance en essayant de la tuer. Ça
et d’autres choses encore plus compliquées, évidemment ! Dans la même
saga, il y a aussi le spin-off : L’Eventail
des Malédictions, qui parle toujours d’Hélène, qui doit désormais faire
face à une vérité dérangeante : les Malédictions sont toujours d’actualité
et risquent fortement d’imprégner aussi sa descendance, ce qu’elle va essayer
d’empêcher.
Ensuite, il y a la saga des Originels, qui parle de quatre
adolescents qui ont reçu les pouvoirs primaires, donc l’Eau, le Feu, la Terre
et l’Air. Le lecteur découvre l’histoire à travers Cécile, l’élue de l’Eau, et
se rend compte qu’avoir des pouvoirs, c’est génial, ça fait rêver… mais ça
apporte son lot d’ennuis. Pour le tome 1, globalement, c’est ça. Pour le tome
2, ça parle de ce que sont réellement les Originels, et d’ennuis encore plus
gros, en fait. Et de bien d’autres choses, bien évidemment ! Le tome 3,
qui n’est pas encore paru, est la continuité de tout ceci (il faut bien
résoudre les problèmes un jour ou l’autre).
Enfin, il y a Ecris l’histoire, la romance sur
laquelle je travaille actuellement. Blaise et Rose sont deux romanciers de la
même maison d’édition qui ne peuvent pas se sentir à cause d’un évènement
survenu quatre années plus tôt. Ils vont pourtant être amenés à collaborer afin
d’écrire un roman à 4 mains, ce qui va produire quelques étincelles,
puisqu’au-delà des apparences, leur attirance est réciproque et de plus en plus
forte.
(je décline toute responsabilité
si ces résumés ne donnent pas envie, j’ai vraiment du mal avec ça)
5.
Vous avez des petites habitudes lorsque vous
écrivez ?
J’aime avoir de la musique et
j’aime être seule (disons surtout que déjà, j’ai la fâcheuse tendance à ignorer
le monde, donc ça m’évite des situations gênantes). J’aime souvent écrire à la
plume (pas de bic, pitié) sur un cahier à petits carreaux (donc en pattes de
mouche) et de façon chronologique.
6.
Quelles sont les sources de vos
inspirations ?
J’en ai un wagon ! Mes
proches, qui m’inspirent des personnages ou des scènes, une chanson qui passe à
la radio et qui éveille quelque chose en moi, mes propres frayeurs qui se
transforment en méchants ou en d’autres choses, des rêves, des éléments du
quotidien… pas besoin d’aller loin !
7.
Comment doit-être, selon vous, un personnage
principal ?
Réaliste et avec son propre caractère
et sa propre histoire. Pour moi, il doit avoir ce petit truc qui vous permet de
dire : « je l’aime ou pas ». Même si c’est aussi pour faire des
remarques du style « mais qu’est-ce qu’il fait ? ». Un
personnage principal doit susciter des émotions chez un lecteur. Chez moi, ça
passe souvent par un caractère têtu, avec de l’humour, et humain. C’est la
base. Ensuite, le reste, c’est le personnage lui-même qui s’en charge.
8.
Et un personnage secondaire ?
Il doit aussi être humain et
réaliste. Un personnage secondaire apporte mine de rien beaucoup à un roman.
J’ai pu le constater plusieurs fois ! Entre Fasolasi (dans Le Masque du Silence) et Nicolas (Les Originels), ça m’est devenu
indéniable. Ce sont eux qui aident le personnage principal, ou qui concourent à
son évolution. En aucun cas, ils ne doivent être creux : ils doivent
apporter quelque chose notamment avec une certaine répartie. C’est dur à
expliquer, quand même !
9.
De quel roman aimeriez-vous être l’auteur ?
Pfiou. J’aimerais avoir écrit les
romans de Roxane Dambre parce que je les trouve extra et qu’ils me font rêver
aussi bien que mes propres bouquins !
10.
Et en tant que lecteur, quels livres
préférez-vous ?
J’aime le fantastique, mais je
réalise que ce n’est plus tellement mon genre de prédilection. La romance tient
une grande place, la fantasy commence à se faire son nid… en fait, je varie,
puisque les classiques s’invitent parfois et que les romans contemporains me
font de l’œil !
Le « Avez-vous déjà ».
1.
Avez-vous déjà modelé l’un de vos personnages
selon un personnage (fictif ou non) que vous aviez apprécié ?
Plus d’une fois ! Ma
meilleure amie, mon frère, mes parents ont inspiré des personnages dans Les Originels ou dans Le Masque du Silence ! Je crois que
Salem dans la série « Sabrina, l’apprentie sorcière » m’a inspiré
Fasolasi dans Le Masque du Silence.
De même, Louise Esperanza, la grand-mère d’Hélène dans Le Masque a été directement inspirée de ma propre Mamie. Il
m’arrive de modeler des personnages selon des personnes que je connais. Mais un
peu, seulement, puisqu’après, les personnages eux-mêmes évoluent et me disent
comment ils sont. Mais j’invente aussi souvent ! (je n’ai pas de cousine
qui rêve de me tuer, par exemple !)
2.
Avez-vous déjà eu le syndrome de la page
blanche ? Si oui, comment avez-vous fait pour vous en débarrasser ?
Je parlerais plutôt de l’écran
blanc, à dire vrai. Avant de vouloir écrire, il faut que j’aie les idées en
tête, comme un écran de cinéma. Parfois, je ne les ai pas et ça me frustre.
Alors j’attends. L’écriture n’est pas quelque chose que l’on force, à mes yeux…
3.
Avez-vous déjà abandonné un roman que vous aviez
entamé ?
Non. Pour la bonne et simple
raison que je ne peux entamer un roman qu’une fois qu’il a passé une bonne
année à squatter mon imagination pour être étoffée. Si je ne l’ai pas couchée
sur papier, c’est qu’elle ne devait pas voir le jour. Et puis, j’essaie de ne
me focaliser que sur un roman à la fois (du moins en ce qui concerne le premier
jet).
4.
Avez-vous déjà laissé un manuscrit dans un
tiroir, de peur des critiques ?
Pas encore ! Certains
attendent dans des tiroirs (mes contes, notamment), mais pas par peur des
critiques, non !
5.
Avez-vous déjà assisté à une discussion entre
vos personnages ?
Bien sûr ! Anoiraud et
Fasolasi (Le Masque du Silence) ont
eu plusieurs échanges dont j’ai été témoin, idem pour d’autres, comme Fasolasi
et Nicolas (dans Les Originels).
Moins maintenant, peut-être que nous nous calmons tous (surtout moi, en fait),
mais c’est arrivé, oui !
Les questions bonus à compléter…
1.
Si vous étiez un animal vous seriez…
Un chat, sans doute !
2.
Si je pouvais avoir un objet, n’importe lequel,
peu importe le prix, ce serait…
Euh… une croix ? Un
livre ? Aucune idée !
3.
Si je pouvais entrer dans un roman, ce serait
dans…
Les Trois Mousquetaires d’Alexandre Dumas ! Je veux baver
devant D'artagnan et connaître ces quatre héros !
4.
Si je pouvais avoir une discussion avec un
auteur, ce serait …
Alexandre Dumas (on doit parler,
lui et moi) ou Gilles Legardinier !
5.
Si je pouvais avoir une discussion avec un
personnage de roman, ce serait …
D’Artagnan (comment ça, je me
répète ?) ou un des trois mousquetaires.
6.
Mon rêve le plus fou serait …
Devenir auteure de
best-sellers ! (on y croit !!)
7.
Si je rencontrais celle que j’étais quand
j’avais 10 ans je lui dirais…
Qu’il ne faut pas avoir peur et
qu’elle s’en sort très bien.
8.
Si je pouvais revivre un moment de ma vie…
Une après-midi avec ma Mamie,
juste pour pouvoir la sentir encore auprès de moi.
9.
Si j’avais pu vivre à une autre époque de
l’histoire, ça aurait été…
À la Renaissance,
certainement !
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