La différence entre Dieu et le chirurgien, c'est que Dieu ne se prend pas pour un chirurgien

dimanche 3 avril 2016

Demandez-moi la lune,

Titre: Demandez-moi la lune
Auteur : Sylvie Barret
Nombre de pages : 477
Genre : Romance, cinéma, gouvernante, amour difficile

Résumé

Je pensais pouvoir tout maîtriser, ne jamais commettre d erreur... Mais lorsque quelqu'un vous connaît mieux que vous-même, doit-on succomber ? Catherine Dutilleux pensait avoir la vie dont elle avait toujours rêvé. Gouvernante dans un prestigieux palace parisien, organisée, disciplinée et discrète, elle est la meilleure dans son domaine. C'est pour cela que son directeur lui confie une mission quelque peu hors normes : se mettre au service exclusif de leur nouveau client, la star de cinéma britannique Matthew Dickinson. Jeune, beau, talentueux... et à la réputation déplorable. Les nerfs de notre très sage Cathie résisteront-ils ? «Un énorme coup de coeur.»

Avis

Pourquoi ce roman? Parce que le résumé m'a conquise ! Il me tardait de le commencer...
Ça faisait déjà quelques temps que j'avais envie de lire une romance "dans l'air du temps", pour voir un peu à quoi ça ressemblait. Eh bien, j'en ressors étrangement mitigée.

Le début de l'histoire m'a directement happée : Une gouvernante très stricte et une jeune star du cinéma qui vont jouer au chat et à la souris ? Je vais adorer ! En plus, c'est super bien écrit ! Mais... (Il y a toujours un mais) Ce roman à quelques défauts qui m'ont fait dresser les cheveux sur la tête.

Les personnages. Le héros masculin est un pur bonheur. Il a un caractère fort, un côté nature que j'adore. Je vous avoue que je n'ai pas pu m'empêcher de faire un rapprochement avec Robert Pattinson. Le jeune homme s'appelle Matthew Dickinson, il a été propulsé au devant de la scène par le rôle principal dans une romance aclamée par les adolescentes. Mais en dehors des projecteurs, il est un peu "puant". Malgré tout, on s'attache à ce héros et on l'a-d-o-r-e. L'héroïne est un peu moins sympathique, mais attachante quand même. Le reproche que l'on pourrait faire à ces personnages sont leur caricaturalité (ça se dit ça?). En bref, leurs réactions sont parfois disproportionnées, pas toujours cohérentes. 

L'intrigue. En elle-même, elle est vraiment très sympa. On se laisse prendre au jeu, on ressent cette tension presque insoutenable à laquelle l'héroïne est soumise lors de la présence de Matthew. On est amoureuse de lui au moins autant qu'elle... Bref, le pari de la romance est pour moi réussi.

Mais alors, où est-ce que le bas blesse ? Eh bien je pense que c'est dans l'écriture. Ce n'est pas mal écrit. C'est juste un peu maladroit, par moments. Les phrases de dialogues finissent en grande majorité par des points d'exclamations, même quand Matthew chuchote à l'oreille de Kate. Je ne peux plus voir de  "!" depuis... Ils me donnent des crises d'angoisse. Le second point (Je n'évoque que les 2 principaux soucis) concerne la façon dont l'héroïne pense à l'acteur... Elle est troublée, sans voix, frappée par sa beauté, son corps de rêve, son sourire angélique, ses yeux de folie, etc, etc. Oui, dans une romance, il en faut, mais... parfois, c'est trop. La façon de se comporter de Matthew le rend pour moi bien assez désirable pour ne pas avoir à en rajouter toutes les 2 lignes (Et je n'exagère qu'à peine!).  Ces répétitions m'ont exaspérées, je l'avoue et j'ai d'ailleurs marmonné dans ma barbe quand j'étais dans le bus "Oui, oui, on sait : c'est un putain de mec sexy". Ça a beaucoup fait rire mon voisin :p !

En bref, un roman qui a certes quelques petits défauts, mais que j'ai adoré! Une lecture agréable et palpitante que j'étais ravie de retrouver en rentrant du travail ! Une petite pose romantique et pleine de sensualité, hors du temps, qui m'a fait du bien.



En résumé : Une lecture à mettre entre les mains de toutes celles qui ont, comme moi, un coeur guimauve de midinette!

Le petit plus : Le héros masculin et la tension sensuelle du roman.

Le petit moins : Quelques maladresse d'écriture cassant un peu le rythme et des réactions parfois théâtrales.

Notre : 17/20


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